Pour autant, je me dois de vous le dire, nous ne partageons pas votre projet. Certes, nous avons des points d'accord, mais nous avons aussi avec vous de forts points de divergence, qui ne sont pas dans la nuance. Nous ne pouvons admettre notamment la dérive des finances publiques dont vous êtes grandement responsables. Elle menace désormais notre souveraineté budgétaire alors que notre dette va dépasser les 3 000 milliards. Nous allons nous retrouver dans une situation où la charge de cette dette va devenir insupportable et la dette elle-même insoutenable.
Parce que nous sommes des députés responsables, nous ne voulons pas d'une instabilité parlementaire qui bloquerait toute réforme. Chez les députés du groupe Les Républicains, notre boussole, c'est l'intérêt général et nous exerçons notre mandat pour être utiles aux Français. S'il n'y a pas de majorité absolue dans ce pays, c'est que les Français, en juin dernier, n'ont pas souhaité signer un chèque en blanc pour cinq ans.