« Puisque les conditions d'un dialogue constructif ne sont plus réunies, puisque des mesures protectrices et attendues ont été balayées dans les débats, puisque le projet de loi est profondément dénaturé, nous devons réagir », avez-vous dit pour justifier votre décision. Vous faisiez notamment référence à l'adoption d'amendements, le lundi 31 octobre, visant à engager 15 milliards d'euros pour la rénovation thermique et les infrastructures ferroviaires. Selon vous, ces crédits, pris sur ceux du bouclier tarifaire, priveraient nos compatriotes du bénéfice de cette mesure. Permettez-moi de vous dire que votre présentation est fallacieuse car, comme vous le savez, les députés sont obligés, pour proposer une augmentation de crédits, de diminuer à due concurrence les dépenses de programmes appartenant à la même mission. Votre argument ne tient donc pas et ne participe pas à relater factuellement la situation.