Madame la Première ministre, la casse en règle de tous les acquis des citoyens en France hexagonale a une incidence supérieure dans les outre-mer. Nous vous disons donc : Aret totoche anou – « Arrêtez de nous bousculer » – !
C'est la quatrième fois que vous faites le choix du passage en force. Et si la Constitution vous l'autorise, nous avons le devoir de vous combattre. Notre motion de censure est une motion de défiance vis-à-vis de votre gouvernement. Nous nous faisons les porte-parole du peuple, qui a montré qu'il ne vous faisait plus confiance.
Il l'a fait une première fois lors de l'élection présidentielle, lorsque le candidat Macron, devenu Président, a été largement battu dans nos territoires, puis lors des élections législatives, quand votre camp a subi une nouvelle et sévère déroute.