Vos amendements proposent d'étendre les revalorisations salariales du Ségur aux professionnels techniques et administratifs des établissements de la filière socio-éducative. Nous en avons parlé quand vous avez posé hier la question au ministre.
L'attractivité des métiers du secteur sanitaire, social et médico-social est au premier rang de la feuille de route du Gouvernement, qui entend agir sur l'ensemble des leviers d'attractivité, non seulement la rémunération, mais également l'accès à la formation continue et l'amélioration des conditions de travail. Aussi, les mesures du Ségur, outre la revalorisation salariale de 183 euros par mois, ont représenté une dépense de 12 milliards d'euros en 2022. Je vous rappelle que ces mesures ont fait l'objet de travaux préparatoires qui ont largement associé l'Association des départements de France, les partenaires sociaux et les associations.
Le Gouvernement entend mener une action en profondeur pour garantir l'égalité de traitement de tous les professionnels du secteur et améliorer son attractivité. Aussi, la revalorisation du point d'indice de la fonction publique constitue une première réponse pour garantir le maintien du pouvoir d'achat de ces personnes. Le Gouvernement souhaite également que les partenaires sociaux puissent négocier un nouveau cadre conventionnel dans la branche du secteur sanitaire et social avec l'objectif de parvenir à une nouvelle convention collective unique. Pour soutenir ce projet, une enveloppe de 500 millions d'euros a été annoncée pour moderniser ce cadre conventionnel. Ce travail mené avec les partenaires sociaux permettra de résoudre les difficultés qui freinent l'engagement de l'ensemble des professionnels dans ce secteur.
Avis défavorable, mais je pense que le ministre a bien entendu votre interpellation et la nôtre.