Pour ce qui des départements, un des amendements suivants propose une solution qui figurait dans notre programme.
Sur la question du maillage, je suis gênée quand la responsabilité est renvoyée aux acteurs de terrain, notamment aux travailleurs sociaux et aux éducateurs spécialisés, qui font avec les moyens qui sont les leurs. La responsabilité ne tient pas au manque de coordination entre les missions locales mais est bien plus profonde : il s'agit de la cohérence et de la sécurisation des parcours de ces jeunes ainsi que des moyens alloués.
Je veux bien des référents uniques, mais je pense que l'état actuel de la protection de l'enfance ne permettra pas de tels référents : on a un problème pour trouver des travailleurs sociaux formés et diplômés, les structures manquent aujourd'hui de professionnels pour accompagner ces jeunes et la situation risque donc de se dégrader davantage. Ce qu'on peut nous dire sur le papier n'est absolument pas applicable face au manque de moyens dont nous souffrons depuis bien trop longtemps.