Les parlementaires s'attachent à exercer l'ensemble de leurs missions constitutionnelles. Bien sûr, nous votons la loi en général et le budget en particulier, mais il y a, au-delà, le contrôle de l'action du Gouvernement. La frustration est grande de ne pas avoir pu auditionner au cours de l'été l'ensemble des ministres relevant de la commission des affaires sociales. Je soulignerai d'ailleurs à l'occasion du prochain bureau de la commission l'importance de programmer au plus vite les auditions des différents ministres, même si l'agenda nous contraint forcément. Ces échanges avec les membres du Gouvernement, pendant le temps budgétaire comme en dehors, sont au cœur de notre action parlementaire.
La première venue de la ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé était l'occasion bien légitime d'aborder différents aspects de son portefeuille, de l'entendre présenter ses premières décisions et de lui signaler les difficultés que nous identifions sur le terrain. Il y a beaucoup de préoccupations qui s'expriment, dans les territoires, qui entrent dans le champ de la mission Santé. Notre responsabilité est de convoquer plus souvent les ministres pour qu'ils nous rendent compte.