Pas plus tard que ce midi, j'étais, comme Rachel Keke, au rassemblement des femmes de chambre des hôtels Campanile : cinquante-cinq jours de grève ! Et quels étaient leurs slogans ? « Nous voulons des salaires ! », « La hausse des salaires, pas celle des actionnaires ! », « Nous voulons des salaires et pas des primes ! »
Vous prétendez répondre à cette exigence et, au fond, ce n'est pas faux. Mais vous le faites en fonction de l'intérêt de votre camp, de votre classe. Sachez qu'il n'y a pas besoin d'une loi pour que les employeurs versent des primes,…