L'argumentaire juridique que vous exposez au sujet de la pêche démersale ne m'a pas convaincu. Toutefois, vous semblez engagé à faire avancer la réglementation. Vous aviez en effet acté devant 140 parlementaires qu'il y allait de l'avenir de la pêche artisanale et qu'un accord signé sur un bout de table ne suffirait pas. Tiendrez-vous votre engagement de réunir l'ensemble des acteurs concernés, notamment les comités régionaux des Hauts-de-France et de Normandie sous l'autorité de l'État, afin de traiter cet important dossier ?
Il est nécessaire de mettre fin au dumping social. Vous avez mentionné les 800 marins de P&O Ferries, licenciés par visioconférence en cinq minutes. Pouvez-vous nous associer à votre réflexion pour appliquer au moins le droit du travail des deux pays concernés ? Nous sommes prêts à nous mobiliser, y compris sur le plan législatif s'il le faut, pour mettre nos marins à l'abri de cette tempête.
Le Brexit empiète sur le domaine maritime. Les éoliennes en mer, installées sans le consentement des pêcheurs, tuent la pêche. Je pense notamment au Tréport. Plaçons-les là où elles ne gênent pas les pêcheurs, de manière concertée et en intégrant les conflits d'usage – au Touquet, à Varengeville-sur-Mer, et non chez les plus pauvres.