Les zones de mouillage de la côte sud-caraïbe de la Martinique sont occupées de manière anarchique, au mépris de la réglementation maritime. Il en découle une pollution de la mer due au déversement d'eaux usées et de déchets, la détérioration des fonds marins causée par les ancres et les chaînes, l'augmentation de charges pour des communes sans recettes, et enfin le développement du trafic d'armes et de drogue. Même si les communautés d'agglomération sont en mesure d'instaurer une réglementation, le pouvoir de police concernant les agréments incombe à la direction de la mer et la délégation régionale académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports (Drajes).
Disposez-vous du référencement précis des sociétés qui, en mer et sur terre, développent des activités de loisir dans le domaine public maritime du territoire martiniquais ainsi que de la liste des agréments délivrés aux entreprises implantées sur ces territoires et exerçant des activités économiques permanentes ? Comment les communautés d'agglomération, la direction de la mer et la Drajes peuvent-elles se coordonner pour protéger ces zones de mouillage ?
Le chlordécone a entraîné une pollution des terres, mais également de la mer. Les pêcheurs martiniquais sont contraints de s'éloigner davantage du rivage pour exercer leur activité, ce qui alourdit leurs charges. Quelles mesures envisagez-vous pour les aider ?