La crise sanitaire, le Brexit et la crise du carburant ont durement touché nos pêcheurs. Depuis de nombreuses années, ils ont consenti des efforts considérables. Le modèle français est vertueux et soucieux de la préservation de la ressource. L'envolée des prix du carburant a des conséquences importantes sur l'économie de la pêche. L'État a instauré une aide aux entreprises de pêche – la remise de 35 centimes par litre de gazole a notamment été prolongée.
L'État s'est par ailleurs mobilisé pour soutenir la filière française face aux conséquences du Brexit : 1 054 licences de pêche du Royaume-Uni et des îles anglo-normandes, soit près de 97 % des licences demandées par nos pêcheurs et dues par notre accord, ont été obtenues par la France, permettant aux titulaires de pêcher dans leurs eaux. Le combat n'est cependant pas terminé : certains pêcheurs n'ont pas obtenu leur licence, et rencontrent des difficultés matérielles et financières importantes. C'est notamment le cas dans ma circonscription à Port-en-Bessin. Je sais votre mobilisation pleine et entière pour trouver une issue favorable à ce problème et répondre aux inquiétudes des pêcheurs en attente de leur licence. Quel est l'état d'avancement de votre travail sur l'octroi des dernières licences ?
Je connais aussi votre engagement sur le sujet de la technique de la senne démersale, qui soulève de nombreuses interrogations en France et en Europe. La pêche est une priorité, non une variable d'ajustement. Nous partageons la volonté de défendre, de manière permanente et inflexible, le modèle français d'une pêche artisanale et durable, et les ministres de la précédente législature sont venus à plusieurs reprises dans le Calvados assurer les pêcheurs de leur engagement à leurs côtés.