Je vous remercie de votre question qui me donne l'occasion de saluer les 40 000 jeunes qui ont servi, qui ont vécu une expérience unique et qui ont fait nation en étant accompagnés par plusieurs milliers d'encadrants. Ils ont rejoint, depuis 2019, la grande communauté des volontaires du SNU forte de 70 000 jeunes.
Les corps en uniforme participent déjà à l'encadrement du service national universel, bien sûr. Un tiers des encadrants sont soit des réservistes soit des retraités de l'armée. Ils participent aux séjours de cohésion et à la journée défense et mémoire ; ils accueillent les jeunes durant la mission d'intérêt général – la phase 2 du SNU –, lors des préparations militaires et en remplissant des missions mémorielles. Leur engagement complète celui des mondes associatif, de l'éducation populaire et de l'éducation nationale. La double tutelle, qui me permet d'être aux côtés du ministre des armées, Sébastien Lecornu, et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, Pap Ndiaye, est donc une chance pour la jeunesse.
Plus que jamais, nous réunissons les excellences françaises autour des jeunes. C'est notre priorité, afin évidemment d'accroître la culture de l'engagement civique et citoyen dont ils ont tant besoin. Oui, nous avons besoin de cohésion nationale ; oui, nous avons besoin de mixité sociale ; oui, nous avons besoin d'égalité des chances, et il se trouve que ces excellences les permettent.
Pour répondre très explicitement à votre question, l'école et l'armée partagent et transmettent les valeurs de mérite, de travail, d'effort, de collectif. Le ministre des armées, celui de l'éducation nationale et de la jeunesse et moi-même dressons l'inventaire, l'état des lieux des outils et des moyens en ce sens.