L'articulation du service national universel (SNU) dépend désormais du ministère de l'éducation nationale et du ministère des armées. Avec l'enthousiasme qui vous caractérise, madame la secrétaire d'État chargée de la jeunesse, vous incarnerez une nouvelle fois au gouvernement le SNU, mais cette fois en tant que secrétaire d'État chargée de la jeunesse et du service national universel.
Cette configuration illustre bien l'évolution de la mise en œuvre du SNU dont le déploiement, qui date de la précédente législature, avait été conduit par le ministère des armées puis avait été placé sous la tutelle de l'éducation nationale. Cette méthode de travail transversale entre deux ministères est intéressante à plus d'un titre : elle permet d'activer avec davantage de cohérence des leviers d'insertion sociale et professionnelle tout en renouant avec la citoyenneté, avec ce qui fait nation, pour reconstruire un mieux vivre-ensemble. Cependant, au stade de la nouvelle organisation qui se met en place et d'une nouvelle ambition, et alors que je suis interrogée sur la montée en puissance du SNU, peu d'informations ont été communiquées à ce sujet.
Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous partager avec la représentation nationale les éléments de nature à illustrer le rôle du ministère des armées dans la trajectoire du SNU au cours des années qui viennent ?