Avec une hausse de ses crédits inédite – + 6,7 % par rapport à 2022 – la mission « Recherche et enseignement supérieur » s'inscrit dans les objectifs de la LPR et permet à la recherche française de rester attractive et innovante.
Face aux grands enjeux du pouvoir d'achat et de la précarité étudiante, le développement durable doit également pouvoir bénéficier de cette hausse de crédits. Mais la dotation allouée aux organismes de recherche sur le développement durable est plutôt stagnante, ne bénéficiant pas forcément de la conjoncture globale de la mission. Comme le rapporteur pour avis, je pense que la recherche sur le changement climatique, si elle a pris une grande place dans l'espace public, n'en doit pas moins faire l'objet d'une approche systémique et bénéficier de financements plus lisibles.
Les actions du programme 190 « Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables » constituent un préalable indispensable pour une transition écologique et énergétique la plus juste et efficace possible. En ce sens, les mesures salariales à destination du personnel de recherche peuvent encore être renforcées. Il est indispensable d'allouer des moyens cohérents avec nos ambitions en matière d'innovation technologique durable.
Dans le cadre du troisième programme d'investissements d'avenir, une initiative locale a permis la création d'un campus connecté dans le Chablais, en Haute-Savoie. Les habitants d'un territoire enclavé ont désormais la possibilité d'accéder au monde de l'enseignement supérieur et de développer un véritable campus étudiant qui sera, à terme, spécialisé dans les green jobs, et donc dans les enjeux du développement durable.
Conscient de la nécessité de poursuivre les véritables efforts engagés dans le domaine du développement durable, notre groupe est favorable aux crédits de cette mission.