Il est vrai que les granulés de bois subissent une forte hausse des prix, et que nous avons très fortement incité les ménages à utiliser ce type d'énergie : en 2021, les installations ont progressé de 43 % pour les poêles à granulés et de 120 % pour les chaudières à granulés.
Néanmoins, un chèque énergie exceptionnel de 100 euros a été attribué en décembre 2021 à 5,8 millions de ménages. Utilisable jusqu'au 31 mars 2023, il permet de régler des factures d'électricité, de gaz, de fioul ou d'autres combustibles. C'est pourquoi l'aide exceptionnelle que vous proposez n'apparaît pas nécessaire.
Par ailleurs, les mesures adoptées dans le cadre du plan France 2030 permettront d'augmenter les capacités de séchage des produits de bois et donc de production de granulés. L'Agence de la transition écologique a contribué au financement de quatorze chaufferies liées à la fabrication de granulés, ce qui représente une production annuelle de 850 000 tonnes.
Enfin, vous proposez de financer ce nouveau programme en ponctionnant 150 millions d'euros de crédits de paiement sur le programme « Politique de la ville ».
Pour toutes ces raisons, j'émets un avis défavorable.