Le réchauffement climatique met en effet particulièrement en lumière le rôle de l'ONF. Cela étant, aucun objectif de privatisation n'est poursuivi. On peut très bien assumer une mission de service public sans être fonctionnaire – j'ai passé quarante ans chez Business France avec un contrat de droit privé. Par ailleurs, la suppression de 95 ETP initialement prévue a été ramenée à 80 ETP en 2023 : les 15 ETP qui demeurent seront consacrés à la contractualisation des ventes de bois, qui est une ressource importante pour l'Office.
On ne travaille plus aujourd'hui comme on le faisait en 1999 : les agents surveillent des surfaces plus étendues grâce à l'observation satellitaire. En revanche, les concours de la mission Agriculture au profit de l'ONF, qui étaient de 179,8 millions en moyenne entre 2013 et 2017, sous une majorité socialiste et écologiste, atteindront 212,3 millions en 2023. Si ses effectifs diminuent, l'opérateur bénéficie d'une réallocation de moyens et d'une volonté de contractualisation, qui se concrétise avec les 15 ETP maintenus. Mon avis est donc défavorable.