Il s'agit de soutenir davantage la recherche concernant les biocarburants de deuxième génération – ou biocarburants avancés – en augmentant de 50 millions d'euros les crédits de l'Agence nationale de la recherche pour le financement d'appels à projets.
Ces biocarburants sont issus de sources lignocellulosiques – bois, feuilles, paille – et fabriqués à partir de processus techniques plus avancés, qui permettent de répondre aux critiques adressées à la première génération. En effet, ils dissocient les cultures alimentaires et énergétiques et sont fondés sur la production de végétaux non comestibles. Ils possèdent un meilleur bilan environnemental en matière de consommation d'eau et d'engrais et s'appuient sur des techniques d'extraction plus efficaces.
Leur développement permet de réduire notre dépendance aux énergies fossiles et la consommation électrique et de répondre à une forte attente des acteurs de tous les secteurs du transport. Je peux en témoigner en tant que rapporteure spéciale de la mission Écologie, développement et mobilités durables, le sujet préoccupe les transports routier, ferroviaire et aérien.