Je partage votre inquiétude. Je l'ai dit dans mon propos liminaire, le fait que le PLF pour 2023 ne prévoit pas de dispositif d'accompagnement des universités et des opérateurs face à la flambée des prix de l'énergie est problématique. J'ai pu entamer des discussions avec le ministère pour trouver des solutions. La ministre s'est engagée sur cette question au Sénat : elle a déclaré qu'on ne laisserait pas les universités seules face à ce problème et qu'elle était en train de construire une solution avec le ministère chargé du budget.
Il est difficile d'évaluer le surcoût à ce stade – divers montants sont ainsi prévus par les amendements – parce que les prix de l'énergie sont instables et que tous les paramètres ne sont pas connus. Nous avons néanmoins un engagement du Gouvernement de prendre une décision assez vite. Elle n'interviendra pas nécessairement dans cette loi de finances, mais peut-être dans un projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2022. En effet, il pourrait être intéressant de donner très rapidement de la visibilité aux présidents d'université qui doivent boucler leurs budgets. Je vous demande donc de retirer cet amendement.