Il s'agit de financer le surcoût de l'énergie pour les universités dans le contexte exceptionnel que nous connaissons. France Universités a estimé ce surcoût à au moins 100 millions d'euros pour 2022, et il devrait être encore six fois plus élevé en 2023. Alors que l'actualité démontre que cela pourrait se traduire par la fermeture exceptionnelle de certaines universités, les députés socialistes et apparentés refusent que la vie universitaire soit affectée et que le surcoût soit indirectement supporté par les étudiants, qui se retrouveraient, de nouveau, en distanciel chez eux, dans des logements qu'on sait précaires et avec des factures d'électricité qui explosent. Nous demandons, par cet amendement, que l'État couvre au moins la moitié du surcoût de l'énergie, à hauteur de 300 millions d'euros, au lieu de renvoyer le traitement de cette question à la fin de la gestion 2023.