S'agissant de Parcoursup, les chiffres faussent un peu la perception. Il est impressionnant de se dire que 80 % ou 75 % des étudiants trouvent une formation mais quand on convertit ces taux en nombre d'étudiants, on se rend compte qu'aucune formation n'a été proposée à 125 000 étudiants, selon les propres chiffres du ministère, et que près de 300 000 étudiants n'ont pas obtenu la formation de leur choix, ce qui fait quand même beaucoup. Je ne dis pas que Parcoursup est le démon, mais les familles souffrent énormément de ce système et les étudiants ne s'y retrouvent pas. Le vrai problème n'est pas celui de l'outil, c'est vrai, mais le fait qu'il n'y a pas assez de places dans les universités. D'où l'amendement que nous avons déposé. J'ai connu une époque où on pouvait continuer ses études dans une université de proximité, y compris celle d'Orsay, qui était une bonne fac, du moment qu'on avait obtenu son diplôme.