Les exposés sommaires de ces deux amendements reposent sur une critique de Parcoursup. Or ce dispositif comporte beaucoup de points positifs pour l'enseignement supérieur. C'est en effet un outil qui permet d'avoir de la transparence et de faciliter l'accès à l'enseignement supérieur, au sein duquel le nombre de formations disponibles n'a jamais été aussi important : on en compte plus de 21 000, contre 13 500 en 2018. Lors de la campagne 2022, 810 000 candidats ont reçu une ou plusieurs propositions, et 93 % au moins une. Ce n'est pas Parcoursup qui empêche l'accès à l'enseignement supérieur, bien au contraire, même si des axes d'amélioration peuvent exister. Enfin, le nombre de places suit la démographie étudiante : 83 000 places ont été créées entre 2017 et 2021, et 30 000 dans le cadre du plan de relance. Ces places ont été pérennisées en 2023 grâce à 50 millions d'euros de moyens nouveaux. Par conséquent, avis défavorable.