Si on écoute M. le rapporteur spécial, on est au mieux à 300 ou 400 millions par an, alors que les besoins sont évalués entre 10 et 15 milliards. Il faut être conscient de la situation des universités, de leur précarité énergétique compte tenu du nombre de préfabriqués qui traînent dans les cours. À Bron, dans la banlieue lyonnaise, les préfabriqués sont là depuis quinze, vingt ou trente ans. En plein cœur de Paris, les amphithéâtres sont sous-dimensionnés : à Paris I, on est obligé de rejeter 30 ou 40 étudiants dans des cours se déroulant dans des amphithéâtres de 300 personnes. Un montant d'un milliard par an est le minimum si on veut vraiment des bâtiments et un enseignement supérieur de qualité, à même d'accueillir toutes et tous dans de bonnes conditions.