Dans un état de droit, personne ne peut détruire le bien d'autrui.
Contrairement à ce que vous laissez entendre, la France est active en matière d'intervention maritime. Il ne se passe pas un jour sans que des marins français – dont je salue l'engagement – interviennent pour secourir des exilés qui traversent la Manche. Cela ne permet cependant pas d'éviter des drames.
Il est plus compliqué d'agir en Méditerranée, en dehors de nos eaux territoriales – et plus encore d'agir seul. La France doit inscrire son action dans une démarche internationale. Vingt et un États se sont engagés dans un mécanisme temporaire de solidarité, dont la France a pris l'initiative lorsqu'elle a exercé la présidence du Conseil de l'Union européenne en 2022.
Le sauvetage en mer des réfugiés est une vraie question dont il faut débattre en séance publique avec le Gouvernement, afin que celui-ci nous fasse part des avancées en la matière. Il faut des résultats et de l'efficacité pour faire face aux drames que nous connaissons.
Demande de retrait.