Cet amendement vise à redéployer des crédits, mais, cette fois, nous pouvons laisser le gage, puisqu'il s'agit de faire fermer les centres éducatifs fermés dont l'inefficacité a été montrée dans de multiples rapports.
La loi de programmation de la justice prévoyait de construire une vingtaine de nouveaux centres, avec une perspective à trente. Au-delà du fait que ces projets prennent du retard, on constate un sous-financement des prises en charge de décision d'accompagnement en milieu ouvert par les éducateurs de la PJJ et par un certain nombre de structures qui sont, pour leur part, en difficulté financière alors même qu'elles permettent de meilleurs résultats dans la prise en charge de mineurs qui sont en rupture ou en conflit avec la loi.
En outre, un euro mis dans le milieu ouvert est plus utile qu'un euro mis dans un centre éducatif fermé, et les dispositifs sont moins coûteux.