Il existe un véritable maquis d'associations qui remplissent cette fonction très concrètement. On peut les en remercier, car elles le font dans des conditions de précarité évidentes. Ces 15 millions permettraient à ces associations, auxquelles on délègue cette importante mission d'accès au droit, de la remplir correctement.
J'ajoute que l'accès au droit n'est pas exactement la même chose que l'aide juridictionnelle : l'aide juridictionnelle prend en charge les frais d'avocats ; l'accès au droit permet de savoir si cela vaut la peine d'engager une démarche, quelle démarche entreprendre et si, d'ailleurs, elle est judiciaire car tel n'est pas toujours le cas. Tout cela n'est pas évident pour le justiciable lambda, voire pour de nombreux députés.
Nous voulions donc souligner qu'il y a matière à progresser, parce que les associations d'aide aux victimes réclament des moyens supplémentaires.