Je vous remercie de présenter en des termes très clairs la situation dans laquelle nous sommes, une situation de responsabilité pour protéger le pouvoir d'achat des Français face à l'envolée des prix de l'énergie. Comme l'a rappelé tout à l'heure le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, nous avons bloqué les prix du gaz et ceux de l'électricité jusqu'à la fin de l'année. Nous prenons par ailleurs des mesures concernant le carburant.
Pour ce qui est de l'accès à l'énergie, nous sommes confrontés à une crise parmi les plus importantes depuis les années 1970. Aussi nous préparons-nous grâce aux dispositions prévues par le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. Nous augmentons les stocks stratégiques de gaz naturel afin d'atteindre un stockage de 100 %. Nous mettons en place un terminal méthanier flottant pour traiter davantage de gaz naturel liquéfié (GNL). Nous sommes également à même de réquisitionner les centrales à gaz afin de mieux piloter notre système gazier et notre système électrique.
Cependant, il faut aussi diminuer notre consommation d'énergie, notre consommation de carburant, notre consommation de gaz et notre consommation d'électricité. C'est parfaitement possible et c'est dans cette optique que la Première ministre a lancé le 23 juin un plan de sobriété immédiatement relayé auprès des administrations qui doivent se montrer exemplaires, mais aussi auprès des grandes entreprises parce qu'elles en ont les moyens – elles organisent le travail de millions de Français : aussi, qu'il s'agisse des déplacements, de l'usage des bâtiments ou de l'accueil des clients, elles sont en pointe pour maîtriser les consommations énergétiques.
Nous allons par ailleurs agir dans le secteur du logement résidentiel, social comme privé, en particulier en ce qui concerne les activités touristiques – et je pense à mes collègues Olivia Grégoire et Stanislas Guerini, tous deux impliqués.