Quoiqu'élu des Pyrénées, j'aime nos outre-mer et je suis attaché à leur développement économique. Nous pourrions avoir pour ambition de réduire l'écart avec la métropole et de tendre à une convergence avec le modèle des Canaries ou d'Hawaï.
Les territoires sont divers – écarts de développement, taux de pauvreté – mais des facteurs structurels demeurent. Développer l'économie suppose à la fois l'ouverture et la spécialisation, par exemple, dans le tourisme. Or, notre politique repose plutôt sur une substitution aux importations et un certain protectionnisme à travers l'octroi de mer et des sur-rémunérations.
Les outre-mer n'attendent pas l'aumône de la solidarité nationale : si l'on veut que le taux de pauvreté diminue et que les entreprises deviennent plus compétitives, il faudra se poser la question des éléments structurels qui freinent le développement.