Cet amendement a pour objet d'abonder de 2 millions d'euros les crédits consacrés au fonds de secours. Les catastrophes naturelles se multiplient dans les territoires ultramarins – on se souvient de la tempête Fiona qui a fait des ravages fin septembre en Guadeloupe. Or les crédits d'aide d'urgence sont insuffisants, notamment pour indemniser les biens des particuliers non assurés ou les dégâts provoqués par une cause non reconnue dans l'arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Ainsi, l'arrêté concernant la tempête Fiona ne reconnaît que les inondations et les coulées de boue. En conséquence, un particulier, déplorant 60 000 euros de dégâts en raison d'un glissement de terrain déclenché par la tempête, n'a pas été indemnisé par son assurance car les dégâts n'étaient pas la conséquence d'une inondation ou d'une coulée de boue.