Je soutiens plus particulièrement l'amendement visant à abonder de 6 millions d'euros les crédits, parce qu'il convient de s'engager dans une politique de souveraineté alimentaire. Nous nous trouvons dans une période néo- ou postcoloniale : la grande majorité de nos productions est destinée à la métropole et ce que nous importons provient de l'Hexagone. Nous n'avons pas la possibilité d'exporter vers la Caraïbe. Il faut que l'État et que le Gouvernement français comprennent que pour aller vers la souveraineté alimentaire, ce que nous devons impérativement faire, nous avons besoin de moyens.