Dans les zones rurales, 40 % des bacheliers renoncent aux études supérieures. En Occitanie, six jeunes urbains sur dix font encore des études à vingt ans, contre trois jeunes ruraux seulement. C'est que, en zone rurale, l'accès à l'information est plus compliqué, les réseaux limités et les forums en nombre insuffisant. Les carences en transports et le coût de la vie sont d'autres freins à la mobilité.
Il faut donc d'abord développer les offres de formation locales ; la création de campus connectés va dans ce sens. Mais les formations d'excellence sont en zone urbaine et y resteront. C'est donc sur la mobilité qu'il faut travailler. Alors que l'attribution des bourses est fondée sur la distance entre le domicile familial et le lieu des études, il conviendrait de tenir compte du temps de trajet réel et du coût de l'installation dans les grandes métropoles.
Quelles sont vos pistes pour améliorer l'accès de nos jeunes ruraux à l'enseignement supérieur ?