Je salue votre décision d'allouer 280 millions d'euros aux établissements et aux organismes de recherche pour faire face à la flambée des coûts du gaz et de l'électricité et ainsi continuer à accueillir les étudiants dans de bonnes conditions ainsi que maintenir les activités de recherche.
Grâce à la LPR, qui a donné à la recherche des perspectives de développement et d'attractivité ainsi que des moyens, les universités ont créé 500 postes supplémentaires – enseignants-chercheurs, chaires de professeur junior, doctorants – auxquels s'ajoutent des revalorisations attendues de longue date. Toutefois, l'inflation nous incite à revoir la trajectoire prévue l'année prochaine.
Tous les doctorants en poste et non plus les seuls nouveaux contrats bénéficieront d'une revalorisation. Cette annonce remet-elle en question l'objectif d'une rémunération initiale à hauteur de 2 300 euros ?
Nous saluons les nombreuses mesures destinées à lutter contre la précarité étudiante telles que la revalorisation des bourses, le maintien du repas à 1 euro ou encore l'augmentation du nombre de travailleurs sociaux auprès des étudiants. J'espère que la refonte des bourses sera l'occasion d'une réflexion sur l'aide, sous toutes ses formes, que l'État peut apporter à chacun.
Le budget 2023 octroie 55 millions d'euros aux Crous qui ont récemment été mis en cause dans un reportage, notamment pour les maigres portions qui seraient servies aux étudiants. Pensez-vous que certains d'entre eux nécessitent une aide particulière ?
Comment le ministère de l'Enseignement supérieur compte-t-il contribuer à la réforme de l'enseignement professionnel dont le but est d'en faire une voie complète, attractive et renouvelée ? Qu'en est-il des BTS dans lesquels le taux d'échec est fort ?