Jusque dans les années 1990, une grande partie des personnes qui travaillaient pour les fédérations d'éducation populaire et les centres de vacances et de loisirs étaient des fonctionnaires mis à disposition par leur administration d'origine. Puis on est passé progressivement à des détachements. Les associations ont dû alors prendre en charge les salaires, ce qui, combiné à la baisse massive des subventions, les a laissées exsangues, voire les a contraintes à déposer le bilan.
Nous proposons, par cet amendement d'appel, de restaurer la possibilité, pour l'État, de mettre à disposition de ces structures des fonctionnaires de l'Éducation nationale.