Je partage votre objectif de réaliser des économies d'énergie au sein des équipements aquatiques. En 2018, la Cour des comptes a d'ailleurs consacré une partie de son rapport annuel aux piscines, qui sont souvent trop vétustes et énergivores. La moitié des centres aquatiques ont été construits avant 1977. La construction et l'entretien des piscines publiques relèvent essentiellement du bloc communal, qui fait souvent face à des difficultés financières au regard du coût des opérations de réhabilitation. Le savoir-nager est pourtant affiché comme une priorité de l'éducation nationale. Dès lors, l'investissement dans les piscines françaises devrait être intensifié.
Là encore, le plan de sobriété énergétique du sport prévoit une réduction de la température de l'eau, une modulation des heures, jours ou périodes de fermeture, un accompagnement des gestionnaires de piscines pour qu'ils bénéficient de certificats d'économie d'énergie ainsi qu'une certaine souplesse concernant l'obligation de vidange, dont la fréquence passe d'un à deux ans – cette opération consomme non seulement de l'eau, mais également beaucoup d'énergie pour réchauffer les piscines.
Si je comprends donc l'objectif de votre amendement, qui m'a fait découvrir l'importance de cette question, je ne pense pas que la mission Sport, jeunesse et vie associative ait vocation à contenir un tel programme. Avis défavorable.