Nous nous opposons à ces amendements pour des raisons de fond. Le SNU suscite un grand malaise : on nous présente un bilan quantitatif, mais pas de bilan qualitatif du dispositif. L'argent public qui y est consacré permet-il d'atteindre les objectifs fixés ? Si l'on en croit ce qui remonte des associations, la réponse est non. M. Davi a évoqué tout à l'heure des dérives dont la presse se fait aussi l'écho. Lors de tous les débats qui nous ont animés, dans cette commission, sur d'autres sujets, notamment sur la gratuité scolaire, on nous a opposé le fait que l'argent public était rare et qu'il fallait l'utiliser à bon escient. Par contre, pour le SNU, il n'y a pas de problème !