Cet amendement propose de supprimer le service national universel (SNU), qui est un dispositif inutile, inopérant et coûteux.
Il ne répond pas aux attentes de la jeunesse, ni aux besoins des armées. Elles seront contraintes d'accueillir 60 000 jeunes l'année prochaine pendant quelques jours, sans que cela aboutisse à des recrutements. C'est une charge insupportable, alors que la guerre en Ukraine expose notre pays à de nouveaux risques stratégiques.
L'amendement propose de transférer les crédits supplémentaires prévus en 2023 pour le SNU vers le développement du service civique, qui a toute sa place au sein de notre société. Le service civique ne peut pas continuer à être éclipsé par le déploiement d'un SNU qui ne tient qu'à l'entêtement du Gouvernement. Les 35 millions d'euros affectés au service civique serviront à la revalorisation de l'indemnité de subsistance prise en charge par l'État, qui est de 489 euros par mois. Cela permettra également d'encadrer davantage l'utilisation du service civique, afin d'éviter toute dérive.
C'est un amendement de bon sens qui correspond aux attentes de la jeunesse. Une enquête réalisée par l'association Unis-Cité montre que 67 % des jeunes interrogés souhaitent faire un service civique. C'est un moyen de s'intégrer dans la société et de gagner en compétences et en maturité.