Le service civique a pour objet de renforcer la cohésion nationale en permettant à tout jeune volontaire de réaliser une mission d'intérêt général. Parmi les 10 500 structures agréées par l'Agence du service civique, 80 % sont des associations. Nombreux sont les volontaires qui demeurent bénévoles après leur service civique – c'est le cas pour un tiers des volontaires de la Croix-Rouge.
Le service civique ne nuit pas à l'employabilité des jeunes mais a plutôt tendance à la renforcer. Une étude de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep) parue en mai 2021 démontre que six mois après le service civique un tiers des anciens volontaires ont trouvé un emploi, un tiers suit des études ou est en formation et un dernier tiers recherche un emploi. Surtout, 26 % des anciens volontaires ayant connu une longue période de recherche d'emploi avant leur mission en ont trouvé un six mois après.
Le service civique reste l'un des dispositifs phares du renforcement de la culture de l'engagement parmi les plus jeunes. Si je partage la volonté de mieux lutter contre les abus, l'adoption de l'amendement aurait pour conséquence de priver l'Agence du service civique de 95 % de ses revenus.
Avis défavorable.