Les engagements initiaux de la LPM ont été respectés. Le groupe Démocrate soutient pleinement votre volonté de continuer à accroître les moyens alloués à la défense nationale pour faire face aux menaces.
Le renforcement de l'interopérabilité entre nos forces armées et les forces armées alliées, principalement de l'Otan et de l'Union européenne, suppose d'accompagner les militaires français pour leur permettre de communiquer en anglais avec leurs homologues. Des procédures doivent être mises en place sur les différents théâtres d'opérations. Les systèmes de communication et d'information utilisés au sein d'une coalition doivent également être en mesure de dialoguer. À ce titre, il est important que la France soit présente dans les instances internationales, pour s'assurer que les normes retenues ne pénalisent pas la BITD française et européenne au bénéfice de celle, très puissante, des États-Unis.
Pouvez-vous nous assurer que les investissements nécessaires à la consolidation de la convergence des systèmes de transmission, au sein de chaque armée mais également entre les armées et surtout avec nos alliés, et à la sauvegarde de nos compétences en la matière sont bien intégrés dans le PLF ?
Le 20 juillet, devant notre commission, le Général Schill a appelé à une prise de position franco-allemande forte pour atteindre l'objectif d'interopérabilité entre les armées au sein de l'Otan et en Europe. L'institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis pourrait jouer un rôle dans ce domaine. Quelles sont vos intentions, dans le cadre du PLF pour 2023 et de la prochaine LPM, en ce qui concerne le rapprochement franco-allemand en matière de recherche et d'innovation, en particulier dans les sujets touchant au numérique ?