Madame la ministre, la convention de partenariat que vous avez récemment signée avec Le Souvenir français atteste que l'objectif du SNU est de réveiller ou d'éveiller le patriotisme dans notre jeunesse. Si j'en partage la nécessité, je m'interroge sur les contours du dispositif. Comment susciter cette volonté de s'investir pour son pays, cet élan patriotique auprès de jeunes qui ne se sentent pas appartenir à la France ? La longue période de paix que nous avons connue sur le sol français, l'orientation souvent donnée par l'éducation nationale au récit national dans les programmes scolaires d'histoire et l'attitude d'un Président de la République exagérément repentant ne sont-ils pas autant d'éléments nuisibles au goût d'un tel engagement chez les jeunes ? Comment redonner à la jeunesse le goût de la France ? Quels axes d'amélioration préconisez-vous sur ce point ?