À un jeune du SNU qui lui demandait : « Pourquoi vous êtes-vous engagé à 17 ans auprès du général de Gaulle ? », Léon Gautier, dernier vivant des Français à avoir participé au Débarquement le 6 juin 1944, répondit : « J'ai été éduqué à aimer la France ». C'est le sens du SNU, auquel je crois depuis sa création, en 2017. Je participe chaque année à une semaine en immersion avec des jeunes du SNU pour prendre des attaches et voir comment faire évoluer le dispositif pour éduquer notre jeunesse à aimer la France et lui donner des clés patriotiques.
On se félicite de voir des jeunes du SNU participer aux cérémonies, mais les maires en ont-ils connaissance ? J'ai proposé que le formulaire d'inscription permette de préciser que le jeune accepte que ses données soient communiquées à sa collectivité locale, afin que les maires puissent reconnaître et valoriser les jeunes du SNU.
A-t-on réfléchi à l'investissement en lien avec les SMV dans les centres régionaux du SNU ? Au nombre de six, un septième doit être créé à Marseille. Peut-on envisager un centre national du SNU permettant d'apprécier une évolution sur une année ?
Vous avez évoqué les réserves, citoyennes et militaires. Il est une réserve méconnue sur laquelle on peut s'appuyer, celle des 36 000 communes de France, accessible à tout citoyen âgé de 7 à 99 ans. Comment valoriser ces réserves auprès des communes ? Pourquoi ne pas proposer aux jeunes du SNU de le faire, ce qui n'est pas évoqué lors des journées du SNU ?
À quand l'obligation nationale ? Est-ce vraiment pour 2024 ? Enfin, pour convaincre tous nos concitoyens du bien-fondé de ce projet, n'est-il pas temps, après les plans sur l'écologie et les plans économiques, de lancer un plan sur le patriotisme et le devoir d'engagement ?