Merci pour les compliments que vous nous avez collectivement adressés : c'est vrai, c'est un bon budget, qui fixe un cap, et qui donne les moyens d'atteindre les objectifs – il est important de le souligner, car c'est souvent là le problème.
S'agissant des retraites agricoles, je vous propose de me transmettre les éléments dont vous disposez, afin que nous puissions comprendre d'où viennent les problèmes, puisque, comme vous l'avez souligné avec raison, les agents de la MSA ne sont nullement en cause. Ils sont fortement mobilisés, y compris sur d'autres sujets – le bien-être, différentes exonérations… L'objectif du président Chassaigne était bon, je vous propose d'affiner l'analyse car il faut appliquer cette réforme.
Je vous remercie d'essayer de rationaliser et d'apaiser un peu le débat sur l'eau. Vous avez rappelé des chiffres : c'était important pour que nous allions vers davantage de convergence, plutôt que de rester dans la confrontation. En outre, il faut faire confiance aux territoires, surtout lorsque des projets font consensus : on ne peut pas à la fois prôner la confiance dans les territoires et revenir systématiquement sur les projets au motif qu'on ne serait pas d'accord. Nous devons avancer collectivement, trouver des compromis qui ne soient pas des compromissions ; des compromis qui ne doivent servir qu'un seul objectif : assurer un juste partage de l'eau.
Nous avons vu ce qui s'est passé ce week-end. J'en appelle au dialogue et à l'équilibre.
Il faut examiner la situation factuellement, aussi tranquillement que possible, et montrer les équilibres à l'œuvre dans les prélèvements opérés par les uns et les autres : c'est la condition pour trouver les voies et moyens d'une gouvernance de l'eau. Je le répète, la quantité d'eau qui tombera sur nos territoires à l'avenir restera équivalente à ce qu'elle est aujourd'hui : la question, c'est celle de sa répartition et de sa bonne gestion. Nous devrons travailler sur ces points sans confrontation, avec le souci du compromis.