Cela me paraît relever du bon sens.
Deuxièmement, comme vous l'avez vous-même souligné, cela n'exclut pas de travailler à rendre utile chaque goutte d'eau, au moyen de systèmes autonomes en eau comme le goutte à goutte que vous avez évoqué. Les agriculteurs se sont déjà engagés dans cette direction. Cela implique aussi des évolutions dans le mode de culture et dans le choix des variétés, afin de sélectionner des espèces plus économes en eau. Les ouvrages doivent aussi assumer plusieurs fonctions : régler les problèmes d'irrigation et d'inondation dus aux arythmies, limiter les risques d'incendie de forêt et assurer l'alimentation en eau potable. La question du partage se pose donc avec évidence. Il n'y a pas d'un côté ceux qui accapareraient l'eau et de l'autre ceux qui en ont besoin. L'eau est un bien commun. Quand elle sert à l'alimentation, elle sert un intérêt collectif – c'est important de le rappeler.