Peut-être, monsieur Coquerel, mais c'est la règle européenne. Certes, nous avons besoin d'étudier en amont un certain nombre de textes d'échanges commerciaux pour identifier les éléments positifs et les risques et pour protéger notre agriculture. Mais efforçons-nous de respecter les règles qui sont les nôtres. Nous avons besoin d'une France exportatrice. Par ailleurs, n'oublions pas que les distorsions de concurrence sont parfois plus puissantes à l'intérieur de l'espace communautaire et que la première concurrence, c'est celle-là. N'allons donc pas chercher des victimes expiatoires à l'extérieur des frontières européennes en dénonçant les accords commerciaux ! La compétitivité, nous devons la reconquérir dans l'espace européen : tel est l'objet du projet de budget pour 2023.