Il s'agit d'un élément de l'évolution des conditions d'exercice de la profession, et par conséquent d'attractivité. Sa gestion est associative, mais ce service repose sur les principes de responsabilité et de solidarité – que M. Potier a invoqués à un autre sujet – qu'il nous revient de conforter. Il vise un double objectif : assurer la continuité de la production agricole dans une logique de souveraineté alimentaire tout en offrant à nos agriculteurs une meilleure qualité de vie.
Nous aborderons, dans les mois qui viennent, une question vitale pour notre souveraineté alimentaire, celle du renouvellement des générations. Le 9 septembre, le Président de la République a annoncé, lors de l'événement Les Terres de Jim, qu'il nous fallait insister sur l'orientation et la formation, la transmission et l'installation et, enfin, l'innovation pour assurer la transition et l'adaptation au changement climatique. Les conditions de travail seront évidemment un élément déterminant pour attirer de nouveaux profils.
Une large concertation va maintenant être engagée, pour aboutir à un pacte et à un projet de loi présenté à la fin du premier semestre de l'année prochaine. Je vous invite à y prendre une part active pour qu'ensemble, nous donnions aux futures générations les moyens de transformer le visage de notre agriculture, avec un seul objectif : garantir à tous les agriculteurs un système viable au service de notre souveraineté agricole et alimentaire.