Cette décision trouvera sa traduction dans ce PLF, grâce à un amendement qui sera défendu tout à l'heure.
Le quatrième point concerne la prolongation du TODE, déterminante pour les activités fortement utilisatrices de main-d'œuvre saisonnière, pour lesquelles le coût du travail est un enjeu important de compétitivité à l'intérieur de l'Union européenne. Il s'agit de la traduction concrète des engagements pris par le Président de la République lors de l'inauguration du dernier Salon de l'agriculture.
J'évoquerai enfin les outre-mer. Je suis très attentif aux enjeux d'autonomie alimentaire des territoires ultramarins : aussi puis-je vous confirmer que les crédits du Ciom – comité interministériel des outre-mer – ont été maintenus, tout comme le budget européen du Posei – programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité. Nous avons par ailleurs sensiblement augmenté le budget alloué aux filières sucre de La Réunion et des Antilles, dotées de 19 millions d'euros supplémentaires.
Le deuxième axe de l'action du ministère tend à assurer la sécurité sanitaire de nos aliments. Pour la bâtir, il faut penser l'avenir de notre agriculture comme une partie de la réponse aux attentes nouvelles de la société. Il s'agit non plus simplement de produire, mais plutôt, par une évolution des modes de production, de produire une alimentation qui réponde aux nouvelles attentes des Français, qu'elles soient de nature commerciale ou citoyennes. Je tiens d'ailleurs à saluer, comme l'ont fait plusieurs d'entre vous, la qualité des produits agricoles et agroalimentaires français.
Pour préserver la santé des élevages et la sécurité de notre alimentation face aux aléas sanitaires, il importe de prévenir toujours mieux, afin d'avoir encore moins à guérir. M. Ramos l'a très justement souligné.