À la demande de la commission des finances, j'ai présidé une mission d'information relative aux différentes missions confiées par l'administration de l'État à des prestataires extérieurs, dont Cendra Motin était la rapporteure. Elle comportait un volet relatif aux cabinets de conseil. Le rapport a été présenté à la commission en janvier dernier.
Nous avons conclu que le recours à des cabinets de conseil n'était pas choquant, contrairement aux pertes de compétences que peuvent rencontrer certains ministères – je vous invite à relire les conclusions du rapport. En effet, ces pertes peuvent amener à l'impossibilité de décider en interne si le recours à une prestation extérieure présente un intérêt. S'il n'est plus possible de répondre, une vraie difficulté se pose.
Deuxièmement, nous avions constaté l'absence de suivi de l'évolution des prestations des cabinets de conseil, ce qui est également problématique.
Troisièmement, il n'existe pas toujours – c'est même rarement le cas – d'évaluation des contrats.
On ne peut pas reprocher le recours à l'externalisation, qui peut présenter des avantages, parfois une vraie valeur ajoutée, en revanche il faut cadrer certains éléments du dispositif.