Nous n'avons pas présenté l'amendement afin d'accélérer les débats, mais notre démarche positive ne rencontre que de la mauvaise foi. Il s'agit évidemment d'un amendement d'appel, qui vise à susciter la réflexion sur l'absence de patriotisme économique.
En effet, depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy, l'État finance l'industrie étrangère, maintenant chinoise, sans consentir aucune priorité nationale. Emmanuel Macron l'a d'ailleurs rappelé dans son intervention de jeudi dernier, puisqu'il a annoncé le développement d'une filière de voitures électriques française.