Nous voici de nouveau réunis dans cet hémicycle – un 31 octobre – pour examiner des motions de censure déposées par la France insoumise et le Rassemblement national. « Encore ! » me direz-vous ; oui, en effet. Pourtant, chers collègues des oppositions, il faut bien que vous l'admettiez : cet usage de l'article 49, alinéa 3, de la Constitution que vous dénoncez avec tant de violence, c'est vous qui l'avez appelé de vos vœux, et ce tout au long de nos débats en hémicycle.