Pour réussir à sortir de l'impasse, il faut une nouvelle méthode. Il vous appartient, madame la Première ministre, d'adapter le Gouvernement à la situation inédite que représente cette assemblée introuvable, afin d'éviter le plus possible de recourir au 49.3. Cela implique de travailler en lien étroit avec les fameux CNR santé qui associent les citoyens, les experts, les partenaires sociaux, les élus, pour que Gouvernement et Parlement tiennent compte des aspirations des citoyens.
J'en profite pour dire au ministre de la santé qu'à mes yeux ce n'est pas aux agences régionales de santé (ARS) d'organiser les CNR santé dans les territoires : laissons faire les élus locaux !
De même, le Gouvernement doit engager les discussions très en amont de la préparation des budgets et des budgets de la sécurité sociale. Il doit commencer très tôt des concertations avec les groupes parlementaires et avec les acteurs concernés au quotidien. Il faut aussi encourager les démarches transpartisanes dont on a pu constater les résultats.