Avec votre CNR santé, un énième débat pour comprendre les maux de l'hôpital public, vous m'évoquez un médecin amnésique qui, inlassablement, chaque jour, entrerait dans la chambre d'un patient pour lui demander s'il souffre et quels sont ses symptômes.
Or l'heure n'est plus au diagnostic. Les faits sont là, les solutions aussi. Ces propositions, comme des centaines d'autres, ne seront ni discutées ni débattues ni retenues. Pourtant, elles pourraient être financées et déployées sans attendre. Cela ne tient pas à grand-chose. Une motion de censure, un vote, et ce gouvernement sera hors d'état de nuire.