la géothermie ne représente pas 1 % mais 6 % de la consommation finale de chaleur en France. Néanmoins, vous avez raison de faire observer que cela reste trop peu ; c'est pourquoi elle fait partie des énergies dont nous accompagnons le développement dans le cadre du plan de relance que j'ai engagé en juin.
Les énergies renouvelables, en effet, ne se limitent pas à l'éolien et au photovoltaïque mais incluent le photovoltaïque thermique, la biomasse, la chaleur décarbonée et bien sûr la géothermie, dont l'usage est déjà encouragé par des aides. Le fonds Chaleur, confié à l'Ademe, permet de financer les réseaux de chaleur qui l'utilisent ; l'Ademe a également lancé cette année l'appel à projets « une ville, un réseau » afin d'accélérer la création de réseaux de chaleur et de froid renouvelables dans les villes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de moins de 50 000 habitants ; MaPrimeRénov' et les certificats d'économie d'énergie incitent à l'installation dans les logements de pompes à chaleur géothermiques. Je n'en souhaite pas moins accroître le recours à cette énergie : elle figure explicitement dans le débat public que nous avons lancé au sujet du futur mix énergétique, et je lui consacrerai prochainement un plan élaboré notamment à partir des travaux du haut-commissaire au plan, M. François Bayrou.