Le vieux jeune ministre que je suis retiendra cette journée. Il y a eu une matinée de discussions difficiles et intenses sur la Nouvelle-Calédonie, sans bouger pendant quelques heures. Et puis cette séance sur la mission "Outre-mer," que vous m'avez fait l'honneur de présider, madame la présidente.
J'ai apprécié de vous entendre poser les vraies questions. Nous sommes d'ailleurs d'accord, ce qui veut dire que le Gouvernement est d'accord, sur de nombreux sujets, sur la dureté de la vie là-bas et les problèmes à résoudre. Il n'y a qu'une chose qui me fâche vraiment, c'est quand vous avez l'air de croire que l'outre-mer m'importe peu. Si c'était le cas, je ne serais pas là. Vous avez raison d'insister sur l'importance des échanges qui ont eu lieu. Vous aidez le Gouvernement, les maires et les populations en nous faisant prendre conscience à la fois de la richesse de l'outre-mer et des problèmes considérables qui sont à résoudre.
Mais je voudrais que vous soyez sûrs que quand je dis que je n'ai pas besoin de cet argent tout de suite, c'est que c'est vrai.